ARCHIMODE est un magazine en lecture libre sur internet abordant les thèmes de la mode, de l'architecture et du design en parution saisonnière. Nous proposons un autre regard sur les domaines choisis. Ce magazine est fait pour les curieux toujours avides de nouveautés et de savoir. Notre but est de proposer une autre vision du monde. Ne vous y trompez pas messieurs, vous pouvez le lire, il est aussi fait pour vous ! 

mercredi 9 mars 2011

Critique de film - Black Swan

Voici un mois jour pour jour que le nouveau film du réalisateur de Requiem for a dream est sorti!
Tout le monde en parle, débat dessus, l'analyse à sa façon... 
Aujourd'hui Archimode vous offre un petit compte rendu sur le film et ce qu'il dégage.

Rappel du synopsis : Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...

Nous avons recueilli une critique faite par l'un de nos fidèles lecteurs:
"On connait bien évidement le magnifique et cultissime Requiem for a dream de Darren Aronofsky qui a emporté des milliers, voire des millions de personnes, dans un tourbillon de drogues, de rêves déchus et d’illusions sur notre société de consommation. Avec Black Swan, le réalisateur nous plonge cette fois dans un univers où la beauté de l’art s’entrechoquent violement avec les méandres de l’esprit malade d’une étoile de la danse depuis trop longtemps étouffée par la pression. La superbe Natalie Portman campe ici le rôle d’une fragile et prude jeune danseuse dont la mère lui impose depuis toujours une perfection oppressante, aussi bien dans son comportement que dans son art. Aronofsky décrit ici la transformation progressive et monstrueuse de la chaste jeune fille en une femme schizophrène et dangereuse. Elle se libère non seulement du moule dans lequel elle a été ancrée, mais aussi et surtout d’elle-même.
On reconnait la magnifique performance d’actrice et de danseuse de Natalie Portman mais également des seconds rôles. Le réalisateur, fidèle à lui-même, joue avec nos nerfs et notre esprit. Certaines scènes restent insoutenables, jouant sur des phobies que nous portons presque tous en nous. Le cinéaste nous perd également dans les limites de la réalité où finalement, tout comme le personnage principal, nous doutons de tout ce que nous voyons, et surtout de nous-mêmes ; ou plutôt de notre capacité à discerner le réel de l’imaginaire. Le message est clair : nous portons tous en nous un côté sombre prêt à éclater au grand jour. Un film magnifique, viscéral et déroutant."